eau potable

OMS et UNICEF : l’accès universel à l’eau salubre est une priorité mondiale

Selon un rapport établi récemment par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), des milliards de personnes n’auront pas accès à l’eau salubre, à l’assainissement et à l’hygiène au cours des prochaines années, en 2030. Les deux organismes semblent s’alarmer sur cette problématique de grande ampleur.

L’OMS et l’UNICEF tirent la sonnette d’alarme

D’ici moins d’une dizaine d’années, des milliards d’individus vivant à travers le monde n’auront pas accès à des services de premières nécessité liés aux services d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement et d’hygiène, si la situation actuelle ne s’améliore pas. Le rapport de l’OMS et de l’UNICEF, intitulé « Progrès en matière d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène des ménages, 2000-2020 », avait pour finalité d’explorer l’accès des foyers aux services d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement et d’hygiène gérés en toute sécurité au cours des cinq dernières années. 

Globalement, le rapport évalue les progrès effectués, et ce, dans le but de réaliser le sixième objectif de développement durable (ODD). La finalité est de garantir l’accès de l’ensemble des populations à des services d’alimentation en eau et d’assainissement durables d’ici à l’horizon 2030. 

Une mission qui est d’ailleurs prise à cœur par une multitude d’organismes à travers le monde. Depuis des années, des associations comme Kynarou ont pour objectif de favoriser l’accès à l’eau potable dans le monde. Cette inégalité à l’eau salubre est d’autant plus urgente depuis la pandémie. D’autres chiffres viennent relever davantage cette problématique de grande envergure.

Un quart des personnes n’avait pas accès à de l’eau potable en 2020

Cela semble presque irréel, mais près d’une personne sur 4 n’avait pas accès à de l’eau potable à leur domicile courant l’année 2020. En d’autres termes, cela signifie que près de la moitié de la population mondiale n’avait pas accès aux services d’assainissement. 

Depuis le début de la crise pandémique liée à la propagation du Coronavirus aux quatre coins du globe, l’urgence de donner la possibilité à la population mondiale de se laver les mains avec de l’eau et du savon s’est fait ressentir plus que jamais. Les données collectées ont notamment permis de mettre un autre fait dramatique.

À lire aussi:  Transition énergétique : la consommation d'eau ne cesse d’augmenter

Durant les remous de la crise pandémique, environ trois individus sur dix ne possédaient pas d’installation permettant de se laver les mains correctement chez eux à travers le monde.

Or, comme nous le savons depuis le début de cette pandémie mondiale, le lavage des mains représente l’un des moyens les plus efficaces pour lutter contre la propagation de ce virus, ainsi que d’autres pathologies représentant une menace pour la santé.

En somme, le rapport souligne également que pour endiguer cette crise pandémique qui bouleverse la planète entière, et pour mettre en place des systèmes de santé plus résilients, le domaine de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène représente un enjeu primordial actuel. Il s’agit en effet d’une problématique qui concerne les générations actuelles et futures. Toujours dans le cadre de ce bilan de l’OMS et de l’UNICEF, des données nationales récentes dans le domaine de la santé menstruelle ont notamment été mises en exergue.

Les progrès accomplis ne sont toujours pas suffisants

Les données ont aussi pu renforcer l’idée que de nombreux progrès sont encore attendus pour donner l’accès aux services d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène (EAH) de base auprès des populations dans le besoin. 

De l’année 2016 à 2020, la proportion de la population mondiale ayant accès à de l’eau potable à domicile est passée de 70 % pour atteindre 74 %. D’autre part, l’accès aux services d’assainissement est, quant à lui, passé de 47 % à 54 %. Pour finir, l’accès aux installations permettant de se laver les mains correctement est passé de 67 % à 71 %.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *